Saturday, August 31, 2024

And at times a discussion on the Bubishi would remain most obscure

One of  the most unique discussions about the Bubishi came when Fernando from Brasil,  who wrote me about a poem by German doctor Franz Mesmer  (among many other things was the inventor of hypnotism).  Fermando maintained this poem related to the Bubishi. It was written in French but I attempted to translate it. The following contains my efforts at translation. I never felt I worked out what Fernando was referring to, perhaps my efforts will make more sense to you.


Fernando is a MD doctor, a Karate expert in Brasil, and many other incredible things.


I suggest this poem came from Mesmer's work on Animal Magnetism.   

To explain that I refer to this selection from Wiikipedia.



Animal magnetism, also known as mesmerism, is a theory invented by German doctor Franz Mesmer in the 18th century. It posits the existence of an invisible natural force (Lebensmagnetismus) possessed by all living things, including humans, animals, and vegetables. He claimed that the force could have physical effects, including healing.[1]

The vitalist theory attracted numerous followers in Europe and the United States and was popular into the 19th century. Practitioners were often known as magnetizers rather than mesmerists. It had an important influence in medicine for about 75 years from its beginnings in 1779, and continued to have some influence for another 50 years. Hundreds of books were written on the subject between 1766 and 1925, but it is no longer practiced today except as a form of alternative medicine in some places.[2]


"Mesmerism"

A tendency emerged amongst British magnetizers to call their clinical techniques "mesmerism"; they wanted to distance themselves from the theoretical orientation of animal magnetism that was based on the concept of "magnetic fluid". At the time, some magnetizers attempted to channel what they thought was a magnetic "fluid", and sometimes they attempted this with a "laying on of hands". Reported effects included various feelings: intense heat, trembling, trances, and seizures.[9]

Many practitioners took a scientific approach, such as Joseph Philippe François Deleuze (1753–1835), a French physician, anatomist, gynecologist, and physicist. One of his pupils was Théodore Léger (1799–1853), who wrote that the label "mesmerism" was "most improper".[10]

Noting that, by 1846, the term "galvanism" had been replaced by "electricity", Léger wrote that year:[10]

    Mesmerism, of all the names proposed [to replace the term animal magnetism], is decidedly the most improper; for, in the first place, no true science has ever been designated by the name of a man, whatever be the claims he could urge in his favor; and secondly, what are the claims of Mesmer for such an honor? He is not the inventor of the practical part of the science, since we can trace the practice of it through the most remote ages; and in that respect, the part which he introduced has been completely abandoned. He proposed for it a theory which is now [viz., 1846] exploded, and which, on account of his errors, has been fatal to our progress. He never spoke of the phenomena which have rehabilitated our cause among scientific men; and since nothing remains to be attributed to Mesmer, either in the practice and theory, or the discoveries that constitute our science, why should it be called mesmerism?


 



Breath   (from Fernando)


This is a 18 Century doctrine of Animal Magnetism (aka Mesmerism), proposed by the physician Franz Anton Mesmer.  There is many similarities with Chinese Naturphilosophie. In fact, this is why the Chineses assimilated easily this doctrine, although they never had experienced the Illuminism.

This is the "nocturne side" of thought (Mesmer himself said, paraphrasing Descartes: I felt, so I am).It works...  if you understand the original meaning of the words of the ancient Poetics (Bubishi is full of this), how wrote Mallarmé:

Indomptablement a dú
Comme mon espoir s’y lance
Eclater là-haut perdu
Avec furie et silence,
Voix étrangère au bosquet
Ou par nul écho suivie,
L'oiseau qu'on n'ouit jamais
Une autre fois en la vie.
Le hagard musicien
Cela dans le doute expire
Si de mon sein pas du sien
A jailli le sanglot pire.
Déchire va-t-il entier
Rester sur quelque sentier!

Uncontrollably dú has
Like my hope launches out there
To burst up there lost
With fury and silence,
Foreign voice with the thicket
Or by no echo followed,
L' bird qu' one n' ouit never
Another time in the life.
The hagard musician
That in the doubt expires
So of my centre not of his
With spouted out the worse sob.
Tear goes it whole
To remain on some path!




The word sanglot has in the poem the sense closer to your "breath".
Alors!   Fernando



 
Petit air, II

 Indomptablement a dû
 Comme mon espoir s’y lance
 Éclater là-haut perdu
 Avec furie et silence,

 Voix étrangère au bosquet
 Ou par nul écho suivie,
 L’oiseau qu’on n’ouït jamais
 Une autre fois en la vie.

 Le hagard musicien,
 Cela dans le doute expire
 Si de mon sein pas du sien
 A jailli le sanglot pire

 Déchiré va-t-il entier
 Rester sur quelque sentier !



Petit Air II                                Petit Air II
Indomptablement a dû             Indomptablement had
Comme mon espoir s’y lance  As I hope it launches
Éclater là-haut perdu               Break up there lost
Avec furie et silence,                With fury and silence,
Voix étrangère au bosquet       Voice foreign bosquet
Ou par nul écho suivie             Or no response followed
L’oiseau qu’on n’ouït jamais   The bird that never n'ouït
Une autre fois en la vie.            Another time in life.
Le hagard musicien,                The haggard musician,
Cela dans le doute expire        It expires in doubt
Si de mon sein pas du sien      If not within my own
A jailli le sanglot pire              A sob burst the worst
Déchiré va-t-il entier               Shredded going to whole
Rester sur quelque sentier !    Stay on a trail!
 
 

PETIT AIR II




Circonstances matérielles propres à éclairer le poème:


On ne possède aucune indication nous renseignant sur la date de composition de ce poème, sur les circonstances dans lesquelles il a été écrit. Dans la bibliographie préparée pour l'édition des "Poésies" par Deman (1899), Mallarmé indique seulement : "appartient à l'album de M. Daudet".


Pour l'étude des différents états du texte et des variantes, voir l'édition des Poésies de Mallarmé procurée par Bertrand Marchal (Poésie/Gallimard 1992) et celle de la Pléiade (1998).
 
 
Interprétations d'ensemble:



CHASSE affirme qu'il s'agit d'une pièce d'inspiration incontestablement scatologique. Voici son interprétation : "Le poète se trouve seul dans un coin de forêt, probablement dans la forêt de Fontainebleau. Là il lui arrive, comme dirait Rabelais, de "barytonner du cul". Ecoutant retentir ce bruit insolite, il se demande d'où cette sonorité a bondi. Est-ce de son propre corps ou bien serait-ce un chant émis par un oiseau au ramage inconnu : "l'oiseau qu'on n'ouit jamais/une autre fois en la vie". De quel organisme est sorti ce zéphyr ? C'est surtout l'expression le sanglot pire qui nous aide à comprendre le sens général de ce poème, inattendu. Le mot sanglot est un mot strictement médical, qui s'applique, selon Littré, à un sursaut du diaphragme expulsant de l'air par la bouche. Définition de Littré : " une contraction spasmodique brusque et instantanée du diaphragme qui est aussitôt suivie d'un mouvement de relâchement par lequel le peu d'air que la contraction avait fait entrer dans la poitrine est chassé avec bruit". Le sanglot pire, c'est "celui qui, poursuit CHASSE, sort par le bas au lieu de sortir par le haut" et il note ensuite avec humour : "Il est piquant de constater que Jean Royère, exaltant la musicalité du poème, déclare que nul écrivain n'a mieux traduit "l'ascension d'un soupir". Or ce n'est pas à une ascension que nous assistons, mais à une descente bien caractérisée - et ce que Mallarmé, en conclusion, souhaite qu'on lui dise, c'est quel a été finalement le destin de ce vent qui s'est envolé dans la forêt. Va-t-on le trouver un jour soit écartelé, soit demeuré entier et agonisant dans quelque sente du bois ? CHASSE cite ensuite un poème d'Aristide Bruant (du recueil "Dans la Rue") où l'on constate dans l'esprit du poète la même association d'idées. Poème que Mallarmé avait de fortes raisons de connaître, d'après CHASSE.


Cette interprétation, quelqu'ingénieuse qu'elle soit, ne paraît pas acceptable. Elle essaie de justifier le poème plus qu'elle ne l'explique vraiment. L'interprétation de NOULET que CHASSE traite de "mystique" semble beaucoup plus proche de l'impression qu'on peut éprouver à la lecture de ce poème. Pour elle "ce petit air joue une des chansons les plus tristes du recueil ... Est-il écrit à un moment où le poète fut plus moqué et insulté que de coutume et où lui-même s'est demandé - c'est la question que posent les deux derniers vers - s'il n'y avait une vie possible pour ce qu'il avait chanté ? "L'interprétation de GENGOUX va dans ce sens : "La vie ne satisfait plus le poète qui redoute de manquer sa chance. L'oiseau, c'est le poète appelé aux hautes altitudes du Néant".


Explication de détail:



Les deux premiers quatrains se composent d'une seule phrase dont les éléments principaux sont les suivants : l'oiseau qu'on n'ouït jamais (une autre fois en la vie); voix étrangère... a dû, indomptablement, comme mon espoir s'y lance Eclater là-haut, perdu Avec furie et silence. Cette dislocation de la phrase où il faut aller chercher le sujet au vers 7 est caractéristique de la technique de Mallarmé. Le sujet du poème est donc un chant, le chant d'un oiseau montant soudain à une hauteur, non seulement inouïe mais inaudible, éclatant pour ainsi dire en silence. L'effort est tel que le musicien probablement meurt" (MAURON). MAURON cite à ce propos Mallarmé lui-même dans "Divagations": "Car voici le miracle de chanter. On se projette haut, comme va le cri". Indomptablement a dû : ce bel adverbe commence le sonnet de la même manière péremptoire que Victorieusement fui le suicide beau (E. NOULET). Cet adverbe semble porter non sur le verbe a dû, mais sur le vers suivant: comme mon espoir s'y lance. "Symbole de mon espoir, indomptablement, il a fallu qu'éclate là-haut…( GENGOUX). Cet adverbe semble à peu près synonyme de "fatalement". A dû : ce poème est surtout beau pour sa musicalité. Ces deux petits mots suggèrent deux sons très brefs, deux coups d'archet à peine audibles. comme mon espoir s'y lance: Cette comparaison suivant un procédé fréquent, vient séparer deux formes verbales éloignant l'infinitif: a dû…éclater. Ce comme souligne la métaphore et nous permet de donner une interprétation symbolique à ce poème. GENGOUX a raison de traduire "symbole de mon espoir". Le rythme de ce vers est moins saccadé que celui du 1er vers, il est plus mélodieux, plus uni. Eclater là-haut perdu : ce vers reprend le rythme saccadé du début. Il provoque la même impression de son qui "éclate" dans le vide (au sens physique et précis du terme), son que ne prolonge aucune vibration dans l'air. Avec furie et silence: E. NOULET juge nécessaire de préciser que ces deux beaux mots, plus beaux d'être accouplés, se rapportent à éclater, non à perdu. Furie évoque un son strident, un son qui déchire l'air. Silence : dernier mot du 1er quatrain : C'est l'effet qu'ont visé à produire ces 4 vers : passage du son au silence. Voix étrangère au bosquet : voix : opposition à l'oiseau. Bosquet : c'est le 1er mot, dit NOULET, qui autorise une interprétation allégorique du sonnet. Il est employé dans "Toast funèbre" avec une acception qui paraît convenir dans cette strophe : c'est le bosquet des poètes; l'oiseau n'est donc pas que lui-même, et cette strophe décrit sa place solitaire dans l'histoire de la poésie. Etrangère : "Parce que le bosquet n'est communément hanté que de voix audibles et de chants intelligibles" (MAURON). Cette voix étrangère - c'est celle qui parle d'autre chose. Ou par nul écho suivie souligne la "solitude" intellectuelle du poète. E. NOULET - "C'est vrai que Mallarmé n'eut ni imitateur, ni véritable disciple". GENGOUX explique ce vers de la façon suivante : "elle n'éveille aucun écho parce qu'elle est au-delà de l'espace". Une autre fois en la vie : en la vie de l'oiseau (ou du poète). Ce chant de l'oiseau serait une espèce de chant du cygne. Suggère la mort du musicien. "Après cet éclat de furie et de silence, un point d'orgue de malaise : le sanglot pire : pire que tous les sanglots, au delà de tous. A-t-il vraiment jailli du sein du musicien ou de celui de l'auditeur ? (MAURON).
3ème quatrain : le hagard musicien il faut rétablir, pour mieux comprendre, l'ordre ordinaire de la syntaxe le hagard musicien... expire... cela dans le doute ( de savoir) si le sanglot pire a jailli de mon sein ou du sien. hagard: "s'appliquant à un oiseau, doit se traduire par le musicien sauvage, le musicien des haies, ce qui est le sens étymologique du mot "hagard" (CHASSE). GENGOUX rapproche ce "hagard musicien" du "creux néant musicien" du poème "Une dentelle s'abolit". Cela dans le doute expire/Si de mon sein pas du sien/A jailli le sanglot pire; traduction de GENCOUX "mais le hagard musicien qui m'appelle vers son absolu termine son cri en me laissant dans le doute, car de mon sein, pas du sien, a jailli un sanglot pire, celui de l'amour". Cela : on peut se demander si cela signifie "ce chant" ou cet élan" ? Expire : s'achève. Le doute : peut-être celui de ne pas avoir pu atteindre l'Idéal. Le sanglot pire pour GENGOUX "c'est le sanglot de l'amour, comme "Les Fleurs" faisaient de "la blancheur sanglotante des lys", comme "Dame trop d'ardeur" entendait "pleurer le diamant". Ainsi "déchiré" par ses deux tendances contraires, le poète restera-t-il dans" l'ici-bas" vulgaire, "oublieux de tout idéal". Pour MAURON l'idée de "sanglot" chez Mallarmé est associée à celle de "paradis et d'extase" (Cf "Apparition" : "De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles) extase, dit-il, mêlée aux instruments anciens, mot accroché au paradis perdu de l'enfance dans "Les Fleurs" , dans "Hérodiade" : "les sanglots … meurtris/D'une enfance ... : "extase de la chaleur maternelle ici". Pour le faune, C'est l'extase amoureuse, le paradis retrouvé, érotique "sans pitié du sanglot". Le sanglot pire serait celui du paradis sublimé, non plus l'extase de la chaleur maternelle ou l'extase amoureuse, mais celle du chant. cf. "Hommage à Wagner" : "Mal tu par l'encre même en sanglots sibyllins". Ce qui caractérise le rythme de ce 3ème quatrain, c'est d'être hâché. Les sonorités sont à la fois dures et sourdes : dures à cause des r (hagard, expire, pire), sourdes ou assourdies à cause des nasales musicien, sein, sien (insistance voulue). Ces sonorités traduisent très bien une douleur étouffée.

 
Distique:  Discussion


3rd quatrain: the hagard musician it is necessary to restore, for better including/understanding, l' ordinary order of syntax the hagard musician… expires… that in the doubt (of knowing) if the worse sob spouted out my centre or his. hagard: " s' applying to a bird, must result in the wild musician, the musician of the hedges, which is the etymological direction of the word " hagard" (HUNTING). GENGOUX brings closer this " hagard musicien" " hollow nothing musicien" poem " A lace s' abolit". That in the doubt expire/Si of my centre not of the sien/A spouted out the worse sob; translation of GENCOUX " but the hagard musician which m' call towards its absolute finishes its cry while leaving me in the doubt, because of my centre, not of his, spouted out a worse sob, that of l' amour". That: one can wonder whether that means " this chant" or this élan" ? Expire: s' complete. The doubt: perhaps that not to have been able to reach l' Ideal. The worse sob for GENGOUX " c' is the sob of l' love, like " Fleurs" made " whiteness sanglotante of the lys" , like " Ram too d' ardeur" heard " to cry the diamant". Thus " déchiré" by his two contrary tendencies, the poet will remain dans" l' ici-bas" vulgar, " oublieux of all idéal". For MAURON l' idea of " sanglot" at Mallarmé is associated with that of " paradise and d' extase" (Cf " Apparition" : " White sobs slipping on l' azure of the corollas) extase, says it, mixed with the old instruments, word fixed on the lost paradise of l' childhood in " Fleurs" , in " Hérodiade" : " sobs… meurtris/D' a childhood…: " extase of maternal heat ici". For fauna, C' is l' extase in love, the paradise found, erotic " without pity of the sanglot". The worse sob would be that of the sublimated paradise, either l' extase of maternal heat or l' extase in love, but that of the song. cf " Homage to Wagner" : " Badly you by l' ink even in sobs sibyllins". What characterizes the rate/rhythm of this 3rd quatrain, c' is d' to be hâché. Sonorities are at the same time hard and deaf: hard because of the R (hagard, expires, worse), deaf persons or deafened because of nasal the musician, centre, his (desired insistence). These sonorities very correctly translate a choked pain.

May you have better luck than I did.ˆ                                                                                                                                                                                                            

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